Tako-nashi-yaki

30 juin 2013

Bref. On disait qu'il fallait que j'aille chez les Pon. Mais moi sans portable, donc obligée de donner des rendez vous à heure fixe à l'avance. Etant toujours à Namba, comme il me restait encore pas mal de temps avant la suite, j'ai craqué et suis allée faire des purikura. Seule.

Note : les purikura, ce sont des photomaton sur fond vert, que l'on peut décorer n'importe comment avant l'impression sur du papier autocollant. C'est conçu pour être fait au minimum à deux, car la zone avec écran tactile pour la personnalisation contient deux écrans et deux stylets. Et les impressions se sont faites sur deux feuillets...

Mine de rien, c'était rigolo à faire. Sauf que je suis grande, j'avais en plus des talons, du coup je devais me tordre comme pas possible pour rentrer dans le cadre :| Les pauses entières sont donc assez bizarres.

Voila, maintenant, j'ai deux séries de photos autocollantes de moi. Haha... Entre la guest house, l'uni sur-cotée et les purikura seule, je commence à me faire penser à Keitarô dans Love Hina. Vivement que j'ai des gens avec qui faire les prochains !

Direction l'autre bout de la ville pour retrouver les Pon. OK.
Dans leur coin, les gens (dont eux) se déplacent à vélo. Nous voila à galérer pour nous déplacer à 3 sur deux vélo. Évidemment, eux deux sur le même vélo et moi sur le deuxième à essayer de les suivre.
Faire du vélo au Japon, ça fait peur. En tant que piétonne, je ne supporte pas les cyclistes d'ici, car ils déboulent à fond sur les trottoirs et passages piétons, et tu te prends limite un regard noir pour pas t'être écarté assez vite quand ils ont sonné derrière toi au dernier moment pour que tu dégages la place. Surtout que j'ai parfois encore du mal avec l'inversion des sens (les japonais sont comme les anglais et roulent à l'envers) et donc parfois je m'embrouille bien.
Sauf que du coté de chez les Pon, les passages piétons sont petit donc on roule sur la route. Lever le bras pour prévenir que l'on tourne? C'est quoi ça ? jamais entendu parler... Les voitures ne sont pas en reste, vu qu'elles te doublent sur le seul moment de la rue ou il y a une voiture garée que tu es en train de contourner. Ha. Ha. Ha.
Bref, je suis heureuse de ne pas à avoir à utiliser de vélo dans mon coin. Vraiment.

J'ai pu voir leur université de l'extérieur. Je pense que de l'intérieur, ça ressemble beaucoup à Handai (la mienne) et Kyodai (celle de Kyôto). J'ai pu voir pleins de français, dont beaucoup que je connaissais car venant de mon école. Dis ainsi, ça fait très fermé comme soirée.
Au programme? Crêpes et takoyaki. Sauf qu'à défaut de poulpe (non présent au super marché), ce fut des crevettes et des saucisses à l'intérieur. Peut-on encore parler de takoyaki dans ces conditions? (Tako=poulpe en japonais) Je suis pas sure. Mais bon c'est tout aussi agréable dans la bouche.

Je suis restée sur place le soir. Le Japon est peut-être un pays sur, traverser la ville seule à 11h du soir ne m'enchantait guère (surtout que j'ai une veine pas possible avec les japonais bizarres).

Le lendemain, par légère flemme, nous somme aller manger au sushi tournant de leur quartier. Y'a pas à dire, j'aime bien les sushi tournants. Même si il y avait beaucoup de monde cette fois-ci encore. Je comprends pourquoi les Kaitenzushi (nom en japonais) sont conçut avec une salle d'attente à l'intérieur...

Sushi saumon cuit-fromage, sushi hamburger. C'est pas en France qu'on oserait sortir ça, pour cause de blasphème. Ici, pas de problèmes apparemment. Je suis pas hyper fan du sushi hamburger, mais saumon... miam !