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24 juillet 2013

Umi budô !

Lundi, je suis allée à la mairie. J'y étais déjà allée lors de mon arrivée parce que il fallait que je me déclare aux autorités locales. A ce moment là, j'avais pu faire plusieurs constats.

- C'est grand et divisé en pleins de sous parties. A chaque sous partie, il faut retirer un petit ticket et attendre jusqu'à que son tour arrive. Certaines choses ne changent pas.

- Il y a donc plusieurs postes pour chaque sous parties (de 3 à 6 dépendant l'importance, j'imagine). Mais la plupart sont vides de clients alors qu'il y a un employé derrière, et que l'attente est de 10 personnes. Pourquoi ?
Parce que tu te présentes au guichet. Tu explique ce pourquoi tu es venu. Et forcément à un moment, soit l'employé soit toi doit remplir un papier. Alors tu te fais renvoyer aux sièges d'attentes ou tu pars remplir ton papier sur un bureau adapté. Why not ? C'est juste perturbant au début.

- Il y a un truc pour pose sa canne à coté du guichet. Un ajout fait à la main propose aussi d'y accrocher son parapluie. Drôles de priorités ?

J'y étais allée la première fois pour déclarer mon adresse, ce qui est une procédure réclamée à chaque étranger qui ne vient pas en visa de touriste. Le document à remplir était alors en japonais pur (c-a-d kanji sans furigana).
...
Perso si je mettais en place une procédure destinée aux étranger, je ferais le document en anglais, afin qu'il soit compris par le plus de gens possible. Parce que même si j'ai un bon niveau de japonais (ce qui n'est pas le cas de tous les étrangers), bah je ne suis pas capable de lire des termes administratifs en kanji. Et NON, j'ai pas trop envie non plus de passer du temps à apprendre du japonais administratif.

La logique japonaise est différente en ce qui concerne les gaijin : c'est le tout ou rien. En gros, soit je sais me débrouiller et j'ai pas besoin de de traduction ou quoi que ce soit. Soit ce n'est pas le cas, et je suis sous la responsabilité d'un japonais qui est supposé s'occuper de ce genre d'affaires pour moi. (L'équivalent de la vie de tous les jours c'est qu'en tant que gaijin tu peux te permettre toutes les impolitesses possibles, elles te seront pardonnées. Mais quand si tu t'installes réellement pour de bon au Japon, on te pardonnera pas le moindre faux pas :/)

Il parait que je suis supposée utiliser Taxi-senpai pour m'accompagner faire ce genre de taches. Mais j'aime pas embêter les gens pour faire des trucs chiant comme ça. En plus, vu qu'il parle pas très bien anglais, pas sure qu'il soit vraiment d'une grande aide alors autant me débrouiller seule.

Bref si j'y suis retournée, c'était parce que j'avais reçu un courrier qui passait par 4 chemins (en japonais pur) pour m'expliquer qu'ils avaient des documents à me donner. Beaucoup de temps passé pour obtenir une justification d'immatriculation à je ne sais quoi. Super.
Je crois que j'ai reçu plus de courrier en 1 mois au Japon qu'en deux ans à Cergy. Haha.




Ce même jour, j'avais rendez vous à Umeda en fin d'après midi. J'aime pas trop l'association "rendez-vous" et "Umeda", parce que Umeda c'est trop grand. Il y a pleins de gros buildings qui se ressemblent partout, pas de nom de rue, un monde fou et peu de passages piétons.
Armée de ma carte d'Osaka (celle qu'on voit dans la première image de ce blog haha), j'étais quand même déterminée à réussir à trouver le building devant lequel j'avais rendez vous avec mon oncle.

Finalement, après être partie dans la mauvaise direction, puis revenue au point de départ, un japonais m'a pris en pitié. En lui donnant le nom du building, il m'a spontanément proposé de m'accompagner. Pourtant, c'était quand même à 5~10 min de là, à l'opposé de sa direction de base. Comme quoi il existe des gens aimables...

Bref avec mon oncle et sa compagne, j'ai pris un aisukohii dans le hall d'un building hyper classe, je suis montée en haut de celui-ci et ai pu voir ce que donnait Umeda et Osaka vu de haut. C'est différent et moins oppressant vu de haut !  Quelle drôle d'expérience que ce building classe en tout cas. Le chic à la japonaise, très propre et scintillant, inspiré du chic occidental sans faire encore dans le kitch. En temps normal, j'aurais jamais pu rentrer dans un endroit pareil !
(Avec le recul, je me dis qu'heureusement j'étais pas en short ce jour là :p)

Ensuite, rendez vous avec les gens chez qui mon oncle était hébergé pour un repas dans un restaurant aux spécialités d'Okinawa. Enfin rendez vous... A condition de les trouver ! Après cette expérience, je suis sûre et certaine. Il est absolument impossible (pour moi) de retrouver quelqu'un dans cet endroit en l'absence (et même en présence) de moyens de communication modernes. C'est dit.

images
(la photo n'est pas de moi, lâchement piquée sur internet)

Je sais pas si c'est un spécialité okinawaienne, mais en tout cas, c'est le met qui m'aura le plus marqué de la soirée. Umibudô (ou raisin de mer en français), c'est une algue avec pleins de petites bulles qui éclatent sous la dent. Ça donne un effet un peu visqueux (au fait, j'ai vu des gombos au supermarché :p) et ça a un gout de mer. Drôle de chose.
J'ai gouté au goya, le légume typique d'Okinawa. Une sorte de concombre très amer qui passe beaucoup mieux cru que cuit. Et puis le jus d'agrumes local. Et puis les yakisoba à la sauce locale. Et puis des tas d'autres choses :)

Il parait que les gens d'Okinawa n'ont pas les même traits que les japonais. Et qu'ils tiennent beaucoup mieux l'alcool. Et que leur patois est bien particulier, par exemple au lieu de "iraishaimase", c'est quelque chose genre "mensore". Et puis ils rajoutent un préambule étrange à leur jeu de pierre-feuille-ciseau. J'avais déjà lu des trucs qui disaient que Okinawa, c'était différent du Japon. Vu que c'est un japonais qui m'a expliqué ces choses sur les okinawaiens, je crois que je comprends un peu mieux l'idée...

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H
On dirait du caviar vert
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