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クロエさん、フォトコピー
28 juin 2013

Kyoto, c'est la porte d'à coté bien sur.

Arf. J'ai pas trop eu trop le temps d'écrire ces derniers jours.
Du point de vue de ma recherche, je suis à peu près débloquée sur l'aspect technique (openCV, tout ça) et l'aspect biblio (rapport de Strophe globalement lu, plus qu'à repasser sur certains points pour les détails). Pour le moment, ça va donc.

Hier, je me suis fait convier à une réunion entre notre labo (robots) et un labo de psychologie. A l'université de Kyoto (2e du pays). J'ai donc découvert que Kyoto c'était pas loin (un peu plus d'une heure avec le train local), pas cher (3~4€ l'aller) et facile d'accès. Bref dès que je pourrais j'irais faire mon moment touriste là bas, surement le week-end prochain.

C'était une journée de réunion chronométrée à la minute près sur les plan des activités et des présentations. Sauf que les présentations n'ont pas manqué de déborder et mettre tout ce beau programme en l'air, pour changer...
Note : les japonais ne connaissent pas l'ironie et le sarcasme. Constat partagé avec tous les gaijin européens que je croise. D'ailleurs, Blondie essaie d'inculquer ces notions aux japonais de la guest house, mais j'ai pas l'impression que ça marche.

Le Japon, c'est LE pays ou on te convie à une journée de réunion très (voire trop) régulièrement afin de voir des présentations. Pour autant, cela ne veut pas dire que les présentations sont bien : "J'ai préparé la présentation en anglais, mais j'ai (oublié ? eu la flemme ?) de préparer l'oral". Résultat, des présentations qui durent looooongtemps, le temps que les mecs cherchent leurs mots. Ça arrive je sais, mais ce truc est prévu depuis largement plus d'une semaine. Soit.

Encore une fois, j'étais étonnée de l'utilisation excessive de la clim. Tellement à fond qu'on était content de sortir dehors pendant la pause parce qu'il y fait bon. J'ai surtout pas trop compris pourquoi c'est le gars qui avait un sweet dont la fermeture était remontée jusqu'au cou qui demandait de la rallumer à chaque fois... C'était le même qui avait oublié de préparer l'oral de sa présentation au passage.

On nous a aussi fait visiter le labo où ont lieu certaines expériences de psychologies, ce qui était plutôt rigolo. Le fait de se retrouver avec autant de personnes sans chaussures m'a fait réaliser que les mecs japonais (les jeunes) se lâchent bien en ce qui concerne couleurs et motifs de leur chaussettes. Oui quand je les imagine en train de choisir leurs chaussettes pour avoir l'air fashon, je trouve ça rigolo.

Le clou de la journée, c'était après toutes ces histoires sérieuses. 5h30, présentation et visites finies, direction... un restau pour manger tous ensemble.
Au début, j'étais pas motivée du tout pour y aller parce que ça paraissait pas donné (3500en quand même !), mais j'avais pas envie de galérer toute seule pour rentrer (l'univ' de Kyoto n'étant pas à coté de la gare pour Osaka), et c'était quand même l'occasion de connaitre un peu plus les gens du labo. Du coup j'ai suivi le troupeau de profs, doctorants, master et gaijins vers un restau typique du coin en me disant que ça pouvait être sympa quand même.

Sympa? Bah oui, ça l'était. Un petit truc ne payant pas de mine de l’extérieur pourtant. Au menu ? Pas de menu haha ! On nous a servi des grosses assiettes de mets différents petit à petit à chaque table. Ce qui permet de gouter pleins de trucs, et évite la galère du choix , surtout en présence de gaijin qui ne connaissent ni kanji (pour lire le menu), ni gastronomie locale.
Il y avait des trucs que je connaissais déjà (mais dont je ne me lasse pas) : yakitori, tempura, futomaki et inarizushi. Bien entendu, les tempura sont servi à la fin histoire de t'achever au cas ou tu aies encore un peu faim sur la fin du repas (il s'agit de beignets frits pour ceux qui ne connaissent pas).
Il y avait des choses plus originales, genre crevette entière frite qui se mange sans enlever la peau (mais la tête, on l’enlève quand même), des sashimi à l'huile d'olive et aux herbes. Et surtout, une demi oignon bouilli par personne. Je crois que c'est ce qui m'aura le plus marqué de tout ça ! Et puis manger ça avec des baguettes, c'est galère !
En parallèle au manger, on avait aussi le droit à deux heures de nomihôdai, c'est à dire des boissons à volontés. On sent que certains ont vraiment l'habitude, car ils ont enchainé, enchainé enchainé les boissons (et se sont retrouvés à moitié bourrés après). De notre coté, on est resté plutôt raisonnable en testant des nouveaux trucs : chuuhai (un mélange de shochuu, soda et sirop je crois), umeshuu et sake.

Bref, j'aime bien les réunions de travail à Kyoto maintenant !

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Commentaires
P
Tu auras du mal à porter des chaussures quand tu reviendras en france
I
bah t'as socialiser dans l'histoire et t as fait une nouvelle experience...<br /> <br /> bientot On va pouvoir trinquer avec Touti jusqu'a plus soif !
H
Quelle perte de temps ka reunionite... t as meme pas visite mirita washi...
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